Recyclage Bon démarrage de la collecte de filets et ficelles
Lors de journées techniques des 15 et 16 octobre, à Saint-Lô (Manche), le comité français des plastiques en agriculture (CPA) a fait le point sur l'opération de collecte des ficelles et filets lancée en avril dernier.
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L'élevage était le thème des journées techniques du comité français des plastiques en agriculture (CPA), mi-octobre, à Saint-Lô. A cette occasion, le CPA a donné les premiers résultats de l'opération de collecte des ficelles et filets lancée en avril dernier.2 249 tonnes dans une quarantaine de départementsFin septembre, la collecte a permis de récupérer 2 249 tonnes dans une quarantaine de départements. « Elle a lieu en même temps que celle des films agricoles usagés, et la quasi-totalité du territoire sera collectée à la fin juin 2014 », rappelle Pierre de Lépinau, le directeur d'Adivalor.L'Orne, l'Eure, la Seine-Maritime, le Maine-et-Loire et la Vendée ont ainsi collecté 251 tonnes. Les autres départements, notamment ceux du grand Ouest, mettent en place leur première collecte entre novembre 2013 et février 2014. Adivalor insiste sur le nettoyage des filets avant la collecte. Le taux de souillure constaté est en effet de 10 à 20 % pour les ficelles et 20 à 40 % pour les filets.Objectif 50 % de recyclageChaque année, 20 000 tonnes de ficelles en polypropylène et 8 000 tonnes de filets balles rondes en polyéthylène sont utilisées pour le conditionnement des fourrages. Treize entreprises, représentant 98 % du marché, se sont engagées auprès du CPA pour financer le programme de collecte et de valorisation des déchets. L'objectif est d'atteindre 50 % de recyclage d'ici à cinq ans. L'éco-contribution prélevée par ces entreprises est de 40 €/t pour les ficelles et 110 €/t pour les filets.Si le recyclage ne pose pas de problème pour les ficelles en France ou en Europe, il n'en est pas de même pour les filets. Adivalor a engagé sur la période 2013-2015 un programme de recherche pour mettre au point un procédé de broyage, nettoyage et extrusion. Pour Pierre de Lépinau, « Adivalor soutiendra l'émergence et le développement d'unités industrielles de recyclage de ces plastiques qui n'existent pas à ce jour en Europe. »
Jean-Claude Ballandonne
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